
Traces zélées

Dessin, armature du vide.
L’amitié vraie du geste pour son fier paysage.
L’infini des possibles est une impasse.
L’œuvre est une fuite ? vers l’horizon, vers l’horizon….
Quelques traits pour l’errance, comme sextants pour la dextre.
Un trait obscène, appris…
Peindre, ne plus se ressembler.
Un cadre ressemblant pour un tableau d’honneur.
Composition, nom commun de l’approche ? C’est la distance qu’il faut amadouer.
Imperfection, esquisse d’épars,
Imperfection, signa avide.
L’entorse fière du plein.
Peindre, achever le fugace, donner sa forme au pire.
Bannière du trait, sa guerre inquiète.
Pour mieux cerner, ravir.
Le trait rétorque au pire.
L’ouvert, demeure hardie.
Le fini m’indiffère, son tracé sec dépite.
Entourer compromet.
Décrire le vrac des pics.
Dans l’urgence, le tracé impotent a ranci.
Se réfugier expose.
Décrire et décrier non pas.
Un tableau : qu’il figure l’atroce, irréductible et stable.
L’art qui élève, cure.