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Non deux

Il y a des Formes avides

Et il y a un Autour ;

Il y a toutes les nuits, et il y a un Jour,

il y a et il n’y a pas a.

Le rai de la mort trousse

la terre du tumulte, l’air tourment, l’aveu ivre.

Et puis vint,

au lieu des il y a :

cela.

Cela qui réunit

l’être là dévidé

qui fit du Temps l’ouvert,

du quelque part porté par du parTout,

de l’éphémère distinct,

le seul concret sans reste.

Il y a du Tout par Terre,

Cela d’où « là » advient.

Cela ou celle.


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Calcul

Le calcul intendant n’attroupe qu’aux additions ?

S’incrémenter, non fuir.

Se tenir droit face au revers.


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Aube d’ancêtre

Un futur amnésique pour enjôler l’espoir,

Et les liesses du remords :

Aube d’ancêtre.


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L’option des autres

Épris par le ressac,

Je m’allie  l’indemne vu.

Le pic démet l’allure des indécis.

 •

Pour ne pas envahir,

Peut-on dénoyauter ?

 •

L’impatience,

comme un assaut germé,

Éradiquerait la foi ?

 •

Signifiant hérité,

morose et travesti.

 •

Arthrose, éclair impie.

N’être rien d’autre qu’un rêve qui s’enracine.

 •

Opinion, pire alliée.

Qui reprise l’équivoque du psaume de l’effet.

 •

Ce qui étaie navre.

 •

Dévot, fiel aux abois.

Pal, luxe chiche.

S’équivaloir, quotient d’ajout.

Quand la durée bégaye et quand le temps punit,

Régresser nous condamne.

S’enorgueillir d’un rien,

Qui vaille tout s’il n’est moindre.

La trompette ingénue entraîne des pires aphones.


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Traces zélées

Dessin, armature du vide.

L’amitié vraie du geste pour son fier paysage.

L’infini des possibles est une impasse.

L’œuvre est une fuite ? vers l’horizon, vers l’horizon….

Quelques traits pour l’errance, comme sextants pour la dextre.

Un trait obscène, appris…

Peindre, ne plus se ressembler.

Un cadre ressemblant pour un tableau d’honneur.

Composition, nom commun de l’approche ? C’est la distance qu’il faut amadouer.

Imperfection, esquisse d’épars,

Imperfection, signa avide.

L’entorse fière du plein.

Peindre, achever le fugace, donner sa forme au pire.

Bannière du trait, sa guerre inquiète.

Pour mieux cerner, ravir.

Le trait rétorque au pire.

L’ouvert, demeure hardie.

Le fini m’indiffère, son tracé sec dépite.

Entourer compromet.

Décrire le vrac des pics.

Dans l’urgence, le tracé impotent a ranci.

Se réfugier expose.

Décrire et décrier non pas.

Un tableau : qu’il figure l’atroce, irréductible et stable.

L’art qui élève, cure.


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